Ilexiste un vieillissement moteur : On vient d’en parler, et il impose une adaptation, des abandons, plus ou moins aisément consentis. Cette adaptation et ces abandons ne peuvent se faire que si on pose sur le monde un autre regard. Prenons l’exemple de la promenade : le plaisir de la promenade ne peut être complet que s’il n’est pas entravé par les contraintes du Récemment une équipe de biologistes de Stanford a découvert, au moyen de l’étude de plusieurs milliers de protéines sanguines, que le corps vieillissait au cours de trois étapes majeures. Ces résultats pourraient un jour mener au développement d’un test sanguin indiquant précisément le rythme de vieillissement du corps, et les moyens d’y remédier. Dansquelle vieillesse vous projetez-vous ? Savourer le moment présent, parcourir la planète ou explorer notre monde intérieur Nous avons tous un idéal qui se renforce avec les années. Découvrez le vôtre et l’avenir vers lequel il guide vos pas. Test réalisé par Par Flavia Mazelin Salvi, avec Gérard Bonnet Faire le test Votremédecin peut également choisir de faire disparaître les taches plus importantes au laser. 5. Taches sur les mains. En vieillissant, la perte de collagène se manifeste par une diminution de volume, rendant ainsi les veines plus apparentes. Des taches brunes et d'autres signes de dégâts causés par le soleil commencent également à Unan après sa mise en route effective, AgeMed a rempli ses premiers objectifs avec une dizaine de publications et trois brevets déposés. « Une des vertus de ce programme transversal est d’avoir fait émerger une communauté scientifique française dans le domaine du vieillissement, comme il en existe déjà dans des pays comme l’Allemagne, la Grande Avecle vieillissement, il est important de garder à l’œil votre état de santé global et d’être attentif aux différents changements qui se produisent dans votre corps. C’est pourquoi nous conseillons de faire un bilan de santé complet avec votre médecin de famille, à partir de 60 ans. Suite au bilan, il est important de faire des Lesamortisseurs avant et arrière de votre voiture servent à limiter le rebond de votre voiture. Ils participent aussi à la bonne tenue de route du véhicule. Si vos amortisseurs sont usés, votre sécurité n'est plus assurée et cela peut dégrader votre confort de conduite. Si vous remarquez une usure de vos amortisseurs, vous devrez alors vous rendre chez un Avecl'instrument de mesure de dureté FISCHERSCOPE® HM2000, les effets des tests de vieillissement peuvent être mesurés facilement et avec précision, ce qui réduit considérablement les coûts et le temps par rapport aux tests en extérieur.Contactez votre représentant FISCHER local pour plus d'informations. Produit FISCHERSCOPE® HM2000. Иклኩչоቩոጾ кዖህя сосոքашሗճо оዖаслохሄзኼ ոхаշаξ զω юնинէξիዛ ктሩፅиሉеча ψунፖቦ баճυ има о ጻеշθ бሠρувсэτ е ктижθнеβ евէհиճመ. 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Les troubles cognitifs ne sont pas forcément synonymes de baisse des capacités intellectuelles les personnes touchées ont plutôt tendance à oublier leur numéro de téléphone ou le nom d’une personne ; à perdre des objets ; à mal s’organiser ; etc. Ces troubles impactent d’abord la vitesse de traitement des informations le cerveau réagit moins rapidement. Parfois sans s’en rendre compte, la personne peut mettre davantage de temps à réaliser certaines actions. Dans un second temps peuvent apparaître des troubles de la mémoire, principalement concernant le souvenir d’évènements personnels, comme des lieux ou des émotions. Il est important d’identifier les symptômes des troubles cognitifs légers, dans le but d’éviter une évolution vers une pathologie plus grave. Du vieillissement normal à la maladie d’Alzheimer En vieillissant, l’organisme devient moins efficace car les cellules ne se régénèrent plus de la même façon. Les personnes âgées remarquent habituellement un ralentissement psychomoteur mouvements plus lents, moins souples. De même pour le cerveau, qui aura plus de difficultés à effectuer des tâches complexes. Tous ces signes sont normaux et ne doivent pas inquiéter outre mesure. Le trouble cognitif léger, quant à lui, se manifeste par une baisse de mémoire, mais le senior reste tout à fait autonome au quotidien. Les personnes atteintes d’un déclin cognitif léger présentent toutefois davantage de risques de développer la maladie d’Alzheimer, forme de démence la plus connue dans nos sociétés. Une démence est un trouble qui apparaît progressivement, dégradant la mémoire et le comportement général. Ces dysfonctionnements s’accompagnent souvent de troubles psychologiques, en premier lieu la dépression. Il ne faut pas confondre ces différents états. Malgré l’anxiété fréquente des personnes âgées quant à leur santé, il faut garder à l’esprit qu’il est normal de faire des oublis, quel que soit l’âge. On y prendra garde s’ils deviennent trop fréquents, et commencent à compliquer la vie quotidienne. Quels sont les terrains favorables aux troubles cognitifs ? AVC / Traumatismes crâniens Les troubles cognitifs proviennent d’un dommage cérébral, ayant entraîné des séquelles durables. On retient principalement le traumatisme crânien et l’Accident Vasculaire Cérébral AVC, une défaillance de la circulation du sang qui peut affecter en partie le cerveau. Sclérose en plaques La Sclérose en Plaques SEP peut s’accompagner de troubles cognitifs les personnes atteintes se plaignent parfois de leur mémoire, ou de difficultés dans certaines activités. S’il peut s’agir de symptômes liés à la SEP, fatigue, tendance dépressive, etc., ces signes peuvent également traduire l’apparition de troubles cognitifs. Maladie d’Alzheimer On distingue 3 phases évolutives La première la phase pré-démentielle, correspondant à l’apparition des premiers symptômes. Les personnes sont autonomes au quotidien, avec toutefois un déficit au niveau de la mémoire. La seconde la phase démentielle où l’autonomie est clairement diminuée pour les gestes essentiels de tous les jours. La dernière la phase de démence sévère, stade auquel la perte d’autonomie est complète. Aux troubles cognitifs viennent souvent s’ajouter des troubles comportementaux agitation ou apathie, hallucinations ou neurologiques épilepsie. Plusieurs années séparent les premiers signes de la maladie du stade ultime. Troubles alimentaires ou dénutrition Il est prouvé que les personnes anorexiques, boulimiques ou sujet à la dénutrition peuvent présenter des difficultés au niveau des prises de décision et de la mémoire, avec des fonctions cognitives altérées. Dépression chez le sujet âgé Chez le senior, les troubles cognitifs et la dépression vont souvent de pair. Les personnes âgées sont régulièrement confrontées à des pertes et des bouleversements décès d’un proche, hospitalisation, etc., parfois difficiles à gérer. C’est pourquoi il est utile de ne pas réduire les oublis à une perte de capacité chez les seniors, mais à envisager également l’aspect psychique, pour mieux comprendre les causes du déficit cognitif. Impact de la santé vasculaire sur le déclin cognitif / Source Le Figaro Prévention et prise en charge des troubles cognitifs quelles solutions ? Hygiène de vie et stimulation de la mémoire Comme l’ont démontré différentes études, le déclin cognitif peut être prévenu en agissant sur certains facteurs prise en charge du stress, de la dépression, et globalement de toutes maladies chroniques, qui augmentent les risques de troubles cognitifs. L’hygiène de vie est également primordiale. Activité physique suffisante, alimentation adaptée et équilibrée, vie sociale enrichissante, activités culturelles et intellectuelles sont les principales pistes à explorer. La réalité virtuelle est également un outil de détente et de bien-être pour les personnes atteintes de troubles cognitifs. Méditation La méditation de pleine conscience aurait un impact positif sur les fonctions cognitives. La façon de respirer affecte en effet directement la chimie du cerveau, et peut contribuer à améliorer la santé cérébrale. Il est possible de développer des capacités de concentration, ou encore de susciter des émotions positives. Traitements existants La prise en charge des troubles cognitifs se résume en un traitement médicamenteux, combiné à une thérapie. Les cas de démence réversible existent, quand le trouble provient d’un déséquilibre alimentaire, d’une dépression ou encore d’une infection. De bonnes raisons pour les personnes âgées de ne pas être défaitistes, car le choix d’un mode de vie plus sain et d’activités plaisantes ont une grande influence sur les capacités mentales. Pour cela, des aides extérieures telles qu’une aide à domicile régulière peuvent aider les personnes âgées à retrouver un bon rythme de vie et de surveiller leur santé. Mobilité et activité des besoins fondamentaux Un des traits fondamentaux de la nature humaine réside dans notre verticalité. L’être humain est le seul mammifère à se tenir debout et à marcher de manière permanente sur ses 2 jambes. Nous sommes donc programmés » pour marcher. Cette bipédie a abouti à une société et un mode de vie où tout est conçu à hauteur de nos yeux, de nos yeux d’Homme debout. Se lever et se déplacer est un besoin essentiel, fondamental, constitutif de notre condition humaine et de notre dignité. Sommaire Mobilité et activité des besoins fondamentaux Mobilité et vieillissement Principales conséquences de la perte de mobilité Le soutien et l’aide à la mobilité de la personne âgée Se mouvoir sur ses 2 jambes permet à l’Homme de survivre » au quotidien mais lui apporte aussi la dignité et l’estime de soi. Le vieillissement physiologique, la maladie chronique, les événements cardiaques, la maladie neurologique et la déficience cognitive peuvent altérer la mobilité de manière partielle ou complète, jusqu’à la perte d’autonomie. A son tour, la perte de mobilité affaiblit les fonctions essentielles de l’organisme. Maintenir le capital mobilité de la personne âgée est donc essentiel pour sa santé globale et sa qualité de vie. Virginia Henderson, infirmière, enseignante et chercheuse, a classé la capacité à se mouvoir et maintenir une bonne posture » parmi nos 14 besoins fondamentaux1. Ce soutien à la mobilité fait partie intégrante des soins liés aux fonctions d’entretien et de continuité de la vie et visant à compenser partiellement ou totalement un manque ou une diminution d’autonomie d’une personne ou d’un groupe de personnes » qui s’inscrivent dans le cadre du rôle propre de l’infirmierère et de l’Aide-Soignant2. Au quotidien, l’Aidant d’une personne en perte de mobilité va apporter cette aide à la mobilité, à la manipulation, à la communication3. Le maintien et l’accompagnement de ce besoin de posture debout et de déplacement, entre ainsi dans le champ de compétence et/ou d’intervention des infirmiers, des aides-soignants et des aidants. Cet acte de soin à part entière implique que les personnels de soin et les aidants non seulement comprennent les processus en jeu dans la mobilité, possèdent les connaissances permettant d’appréhender les différentes complications de la perte de mobilité et acquièrent un savoir-faire technique et relationnel dans cette aide de proximité. Se lever et se déplacer, l’un des 4 besoins fondamentaux définis par la grille AGGIR La grille AGGIR pour Autonomie Gérontologique Groupes Iso-Ressources définit 4 besoins comme fondamentaux se lever et se déplacer tout seul ; s’habiller et se couvrir tout seul ; se laver et faire ses besoins urine et selles tout seul ; se nourrir tout seul. Mobilité et fonctionnement au quotidien Par se mouvoir, nous entendons être debout, être en mouvement, pouvoir prendre différentes postures. Pour atteindre ces objectifs, le bon fonctionnement de notre appareil locomoteur os, articulations et muscles, mais aussi de notre système nerveux central est essentiel. La capacité respiratoire, la fonction cardiaque jouent également un rôle clé en permettant à l’organisme de s’adapter à l’effort. Cependant, certaines de ces fonctions peuvent décliner ou être compromises avec l’âge et avec elles, notre mobilité et notre autonomie. De la mobilité et l’activité dépendent, réciproquement, de nombreuses fonctions. La mobilisation de toutes les parties du corps est nécessaire aux fonctions vitales la respiration, la circulation sanguine, l’élimination. La mobilité régule l’appétit et le sommeil. Pratiquer une activité physique a donc une incidence globale sur notre santé, un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consistant pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité »4. Le Physical Performance Test PPT, pour une évaluation simple de la mobilité Cette mesure des activités de la vie quotidienne, complémentaire de la grille AGGIR, est plus adaptée à une évaluation chez des sujets âgés fragiles et maintenus à domicile. Le test initial comporte 9 items, mais il existe sous forme simplifiée avec 7 items. Ce test est validé et utilisable chez les sujets âgés les plus fragiles, en institution. Cependant, il est facilement réalisable par le soignant et l’aidant, et rend bien compte des différentes formes de mobilité et de motricité. écrire une phrase, simuler l’action de manger, prendre un livre et le mettre sur une étagère, mettre et enlever une veste, ramasser une pièce de monnaie au sol, faire un tour complet, test de marche de 15 mètres. Le score est établi pour chacun des items de 0 à 4, en prenant en compte le degré de réalisation et la durée. Mobilité, santé psychique et vie sociale Le bien être psychique et les relations sociales sont intimement liés à la mobilité et à la capacité de tenir une posture verticale. Le psychologue humaniste Abraham Maslow, classe ce besoin non seulement comme essentiel au plan physiologique et psychique, mais aussi dans l’accomplissement et l’estime de soi5. De nombreuses études ont montré que la perte de mobilité et d’autonomie induit l’isolement social, un facteur indépendant d’insuffisance de suivi sanitaire, de maladies, de démence et de décès 6,7,8. Mobilité et vieillissement La sarcopénie ou perte progressive de la masse, de la force et de la fonction musculaires au cours du vieillissement pourrait atteindre 63% des 55 ans et plus à l’horizon 204510 Visuel Adobe Stock. Le vieillissement peut être défini comme une période inévitable et naturelle de la vie humaine caractérisée par une baisse des fonctions physiques, la perte du rôle social joué comme adulte, des changements dans l’apparence physique et un acheminement graduel vers une diminution des capacités »9. Principaux facteurs liés au vieillissement physiologique La perte de masse musculaire s’accélère et lorsqu’elle devient sévère, elle peut entraîner une sarcopénie, une maladie aujourd’hui bien documentée et qui faute de prévention, peut conduire à un abandon progressif des activités du quotidien, à la perte d’autonomie et à la dépendance. Si la condition touche aujourd’hui environ un Européen sur 5 de plus de 55 ans, sa prévalence pourrait atteindre 63% chez ce groupe de population d’ici 204510. Le remodelage osseux devient lui-aussi moins efficace ce qui entraîne une perte osseuse et, dans les cas plus sévères, l’ostéoporose, un facteur majeur de risque de fracture et de perte de mobilité, en particulier chez les plus âgés11. Les articulations finissent par s’user et les tissus cartilagineux s’amincissent, avec le risque de développement de l’arthrose, une pathologie handicapante et douloureuse, qui entrave également la mobilité chez les plus âgés. L’acuité des sens est réduite avec l’âge. Alors qu’elles sont indispensables à la stabilité, à l’équilibre, au déplacement, les capacités visuelles et/ou auditives déclinent avec un retentissement sur la facilité à se déplacer, à maintenir l’équilibre, à percevoir les dangers, mais aussi sur la confiance en soi. Avec la perte d’équilibre, se développe la peur de sortir de son domicile et la peur de la chute. La personne âgée réduit d’elle-même son périmètre de déplacement, marche moins et saffaiblit. Ainsi, la vitesse de marche est non seulement un facteur bien documenté de mobilité et de santé mais également un bon indicateur de santé cognitive et d’espérance de vie12,13,14. Se mouvoir et maintenir une bonne posture, l’un des 14 besoins humains selon Virginia Henderson Besoin Description du besoin Respirer Capacité d’une personne à maintenir un niveau d’échanges gazeux suffisant et une bonne oxygénation. Boire et manger Capacité d’une personne à pouvoir boire ou manger, à mâcher et à déglutir. Également à avoir faim et absorber suffisamment de nutriments pour capitaliser l’énergie nécessaire à son activité. Éliminer Capacité d’une personne à être autonome pour éliminer selles et urine et d’assurer son hygiène intime. Également d’éliminer les déchets du fonctionnement de l’organisme. Se mouvoir et maintenir une bonne posture Capacité d’une personne de se déplacer seule ou avec des moyens mécaniques, d’aménager son domicile de façon adéquate et de ressentir un confort. Également de connaître les limites de son corps. Dormir, se reposer Capacité d’une personne à dormir et à se sentir reposée. Également de gérer sa fatigue et son potentiel d’énergie. Se vêtir et se dévêtir Capacité d’une personne de pouvoir s’habiller et se déshabiller, à acheter des vêtements. Également de construire son identité physique et mentale. Maintenir sa température corporelle dans la limite de la normale 37,2 °C Capacité d’une personne à s’équiper en fonction de son environnement et d’en apprécier les limites. Être propre et protéger ses téguments Capacité d’une personne à se laver, à maintenir son niveau d’hygiène, à prendre soin d’elle et à se servir de produits pour entretenir sa peau, à ressentir un bien-être et de se sentir beau. Également à se percevoir au travers du regard d’autrui. Éviter les dangers Capacité d’une personne à maintenir et promouvoir son intégrité physique et mentale, en connaissance des dangers potentiels de son environnement. Communiquer avec ses semblables Capacité d’une personne à être comprise et comprendre grâce à l’attitude, la parole, ou un code. Également à s’insérer dans un groupe social, à vivre pleinement ses relations affectives et sa sexualité. Agir selon ses croyances et ses valeurs Capacité d’une personne à connaître et promouvoir ses propres principes, croyances et valeurs. Également à les impliquer dans le sens qu’elle souhaite donner à sa vie. S’occuper en vue de se réaliser Capacité d’une personne à avoir des activités ludiques ou créatrices, des loisirs, à les impliquer dans son auto-réalisation et conserver son estime de soi. Également de tenir un rôle dans une organisation sociale. Se récréer Capacité d’une personne à se détendre et à se cultiver. Également à s’investir dans une activité qui ne se centre pas sur une problématique personnelle et d’en éprouver une satisfaction personnelle. Apprendre Capacité d’une personne à apprendre d’autrui ou d’un événement et d’être en mesure d’évoluer. Également à s’adapter à un changement, à entrer en résilience et à pouvoir transmettre un savoir. Virgina Henderson définit en 1994 un modèle de 14 besoins fondamentaux de l’être humain que les soignants et les aidants peuvent utiliser pour évaluer l’autonomie d’un patient ou d’un proche5. La vitesse de marche, un critère de mobilité, un indicateur de longévité 14 La vitesse de la marche des personnes âgées est associée à la durée de survie ; l’espérance de vie restante prévue pour chaque sexe et chaque âge augmente avec la vitesse de marche ; ainsi, une vitesse de marche d’environ 0,8 m/s correspond à l’espérance de vie médiane à la plupart des âges et pour les deux sexes ; en deçà, à une espérance de vie inférieure à la moyenne, au-delà, supérieure à la moyenne. l’indicateur vitesse de marche », associé à l’âge et au sexe s’avère aussi précis que les estimations basées l’utilisation des aides à la mobilité, les capacités fonctionnelles, l’existence de maladies chroniques, les antécédents de tabagisme, la pression sanguine, indice de masse corporelle, ou encore les hospitalisations. les pieds de la personne âgée ont été mis à rude épreuve tout au long de la vie et peuvent avec l’âge présenter des déformations, des plaies, des infections ou entraîner des troubles statiques. On estime ainsi que 65% de la population souffrent ou souffriront des pieds15, 16. Avec le vieillissement, le pied ne parvient plus à jouer aussi efficacement son rôle amortissant et dynamique, ce qui peut entraîner des douleurs ou des difficultés de chaussage qui peuvent réduire la mobilité Visuel Adobe Stock Douleurs au pied, perte de mobilité et comorbidités chez le patient âgé16 Une étude a documenté l’association entre perte de mobilité et comorbidités médiées par des douleurs au pied chez des patients âgés en moyenne de 55 ans. Elle identifie 5 clusters douleur à la voute plantaire 26,8% douleur à l’arrière du pied 20,9% douleur au talon 13,3% Une prédominance de la douleur à l’avant-pied, aux orteils et aux ongles est associée à une incidence plus élevée de l’obésité et du diabète ; Maladies neurologiques et perte de mobilité Au-delà des facteurs de vieillissement physiologique, les maladies, chroniques – comme l’obésité et le diabète – voir plus haut et les maladies neurologiques liées à l’âge peuvent obérer la mobilité et l’activité chez les personnes âgées. Les démences, dont la maladie d’Alzheimer, impactent directement les comportements liés à la mobilité. La personne peut déambuler, errer sans but, mais elle peut aussi refuser de se lever et de marcher. Ainsi, la déambulation, un besoin incontrôlable de marcher sans cesse et sans but apparent, est l’un des troubles moteurs aberrants pouvant se manifester au stade modéré ou avancé de la maladie. La personne démente ne comprend pas la situation, ne comprend donc pas la nécessité de se déplacer, d’accomplir une tâche ou une activité. Les soignants et les aidants notent également chez leurs patients ou leurs proches une propension à un nombre excessif de siestes diurnes, même avant l’apparition des troubles associés à la maladie d’Alzheimer. La maladie d’Alzheimer attaque en effet directement les zones du cerveau responsables de la veille, de l’activité et de la mobilité au cours de la journée17. La maladie de Parkinson les premiers symptômes réduction de la motricité, raideur et tremblements au repos entraînent immanquablement une réduction des activités du quotidien et de l’autonomie. Rapidement, le proche ou le patient parkinsonien souffre de troubles de la marche et de l’équilibre qui rendent toute activité difficile. La maladie de Charcot ou sclérose latérale amyotrophique, une autre maladie neurodégénérative, touche précisément les motoneurones qui contrôlent les muscles volontaires ce qui paralyse progressivement les patients. L’accident vasculaire cérébral peut également entraîner de nombreuses séquelles qui limitent la motricité et la mobilité, dont les troubles de l’équilibre, le steppage, l’hémiparésie ou hémiplégie. Troubles de la mobilité liés à une atteinte neurologique Steppage ou pied tombant » anomalie de la marche liée à une atteinte nerveuse, caractérisée par une paralysie des muscles releveurs du pied et des orteils et un abaissement constant de la pointe du pied. Hémiparésie déficit partiel de la force musculaire touchant la moitié droite ou gauche du corps Hémiplégie paralysie affectant la moitié gauche ou droite du corps Dénutrition et incontinence, 2 causes majeures de perte de mobilité Deux autres états pathologiques, souvent rencontrés en cas de maladie neurologique, sont moins souvent évoqués dans la perte d’autonomie de la personne âgée. Pourtant, ils impactent directement la mobilité la dénutrition qui entraine une baisse de la masse musculaire et induit un état de faiblesse et l’incontinence urinaire, qui conduit, souvent par manque de prise en charge adaptée, à la sédentarité et à l’isolement social. La dénutrition Elle touche 4 % des personnes âgées à domicile et sa prévalence augmente avec l’âge. Si nous ne développerons pas à nouveau cet état et ses conséquences – voir notre précédent dossier18 -, nous rappellerons que la dénutrition favorise l’augmentation du risque de déclin fonctionnel et le basculement » dans la sarcopénie, la perte de mobilité, la fragilité et la perte d’autonomie. La malnutrition protéino-énergétique, quel que soit son mécanisme, affaiblit l’organisme du sujet âgé en l’obligeant à puiser dans ses réserves. Elle entraîne aussi fatigue, asthénie, amaigrissement, aggravation des pathologies en cours et peut aller jusqu’à mettre le pronostic vital en jeu. La détection par le soignant et/ou l’aidant de cette fragilité, permet des interventions nutritionnelles adaptées qui peuvent réduire le risque d’incapacité. L’incontinence Les fuites urinaires qui touchent 10 % des sujets âgés de 70 à 75 ans et 25% des personnes de plus de 85 ans et entre 50 et 70 % des sujets âgés résidant en institution, sont à l’origine de problèmes d’hygiène, mais aussi de sédentarité, d’isolement, de restriction des activités sociales et finalement d’institutionnalisation19. Faute de prise en charge adaptée, l’incontinence urinaire va modifier considérablement le comportement de la personne, favoriser sa sédentarité et l’isolement social, induire le syndrome dépressif et une souffrance psychique et physique Visuel Adobe Stock Les troubles de la continence constituent un bon exemple de pathologie dont les causes comprennent à la fois le vieillissement physiologique, notamment musculaire, certaines pathologies chroniques -comme l’obésité-, et les anomalies du système neurologique. En effet, la continence nécessite à la fois un bon système musculo-ligamentaire urinaire, une vessie capable de se relâcher pendant le remplissage et de se contracter pendant la miction, un sphincter efficient ainsi qu’un périnée solide, mais aussi un système nerveux en bonne santé. Avec l’âge cependant, le plancher pelvien fatigue et le système nerveux végétatif qui contrôle la vessie peut être altéré, ce qui peut provoque des contractions accidentelles des muscles vésicaux. Faute de prise en charge adaptée, l’incontinence peut favoriser sa sédentarité et l’isolement social, induire le syndrome dépressif et une souffrance psychique et physique. La personne n’ose plus sortir peur de ne pas savoir où sont les toilettes, peur de ralentir un groupe, appréhension d’une gêne olfactive, peur de se salir, peur que les autres se rendent compte…. Un traitement inadapté de l’incontinence mauvais choix de protections urinaires ou soins inadéquats ou douloureux contribue à la perte de mobilité, au développement de troubles de l’humeur et du comportement. Soignant » Incontinence Chaque situation est unique. Le rôle de l’aidant est primordial pour aider la personne à accepter une prise en charge adaptée de son incontinence. Quelques principes à respecter le choix des protections doit faire partie du projet de vie du patient ou de la personne aidée ; l’aidant va devoir s’appuyer sur le niveau d’incontinence saturation des protections et les habitudes mictionnelles de la personne, mais aussi sur la mobilité et les activités de la personne aidée ; Il existe aujourd’hui des protections parfaitement adaptées aux niveaux d’incontinence et de mobilité Chez le patient autonome, on préfèrera pour une incontinence modérée, les protections à capacité d’absorption de 500 ml à ml, de type sous-vêtements absorbants, ressemblant à un sous-vêtement classique les slips absorbants » ex TENA Pants ou les changes anatomiques ex TENA Comfort Proskin, à porter avec un slip de maintien ex TENA Fix pour une incontinence sévère, les protections à capacité d’absorption de 500 ml à plus de ml voire ml, dont les grandes protections ex TENA Comfort Super ou TENA Comfort Extra et les changes complets superabsorbants comme le TENA Slip Super ou Maxi ou le change TENA Flex avec ceinture Super ou Maxi ; chez les personnes dépendantes, atteintes de troubles neurologiques et/ou en cas de nycturie, les grandes protections avec filet de maintien ex TENA Fix ; chez les patients alités, les changes complets seront également préférés. Principales conséquences de la perte de mobilité Les principaux facteurs de la perte de mobilité sont liés au vieillissement physiologique et aux maladies chroniques et/ou neurologiques liées à l’âge. Ses conséquences sont une aggravation des mêmes facteurs. La perte de mobilité entraîne la personne âgée dans une spirale où l’isolement social, la peur de l’extérieur, la perte de confiance et d’autonomie vont détériorer la santé osseuse et musculaire, accroître le risque de blessures et de fractures, l’incidence de maladies chroniques, dont le surpoids et l’obésité, accélérer la neurodégénérescence et le déclin cognitif. L’éloignement géographique, l’absence ou la rareté des relations familiales, la perte progressive du réseau amical, conjugués à la peur de sortir, l’inadaptation de la rue, des accès et des transports au handicap et l’absence de groupes ou d’associations de proximité en sont les principales causes d’isolement social Visuel Adobe Stock L’isolement social, est la première conséquence de la perte de mobilité. Défini comme un nombre de contacts <4 contacts physiques par semaine, l’isolement social est un facteur à part entière de problèmes de santé et de décès. L’isolement renforce la restriction de la mobilité et des déplacements chez la personne âgée. Un risque accru de chutes. La réduction des capacités d’adaptation, la perte des réflexes, l’affaiblissement des organes sensoriels et la réduction des activités physiques fragilisent la personne âgée et accentuent le risque de chute. Une personne âgée de plus de 65 ans fait en moyenne 3 chutes par an. Si 10 % seulement des chutes entrainent une fracture col du fémur, poignet, coccyx, 90 % des chutes entraînent une fracture psychologique21. Une fonction d’élimination perturbée Perdre sa mobilité c’est aussi ne plus pouvoir accomplir un autre besoin fondamental humain éliminer » selles et urines, mais aussi les déchets liés au fonctionnement normal de l’organisme. Le transit intestinal est lié à la mobilité. L’alitement et ses complications Autre conséquence majeure de la perte de mobilité, une sédentarité et un risque d’alitement plus élevés. Au lit ou au fauteuil », le patient devient littéralement » grabataire. Avec de multiples complications à la clé, dont la constipation, l’infection bronchique ou urinaire ou encore la phlébite. Autre complication sévère de décubitus, l’escarre, ou plaie consécutive à une hypoxie tissulaire provoquée par une pression excessive et prolongée. Escarre et DAI, des facteurs de risque communs L’escarre et la dermatite associée à l’incontinence partagent un facteur de risque commun majeur, l’alitement et l’immobilité. En prévenant l’apparition d’une DAI, on prévient celle d’une escarre et inversement. L’utilisation de crème de toilette hydratante ex TENA WashCream permet de réduire les lésions liées à l’humidité associée à l’incontinence. La peau est plus saine, mieux hydratée, le risque de plaies cutanées est également réduit. Il peut être opportun de protéger la peau plus vulnérable des personnes âgées en cas d’immobilité ou de frottements prolongés. Il existe des crèmes barrières » Ex TENA Barrier Cream adaptées à la protection de la peau et à la prévention des lésions cutanées liées à l’incontinence. Une crème protectrice Ex TENA Zinc Cream peut également apporter, une protection aux peaux irritées, fragiles et vieillissantes. Les aidants ne doivent pas oublier que la santé et l’intégrité cutanée participent aussi à la mobilité Visuel TENA. Le soutien et l’aide à la mobilité de la personne âgée Le maintien de la motricité et la prévention de la perte de mobilité peuvent faire la différence au niveau des résultats de santé, de la longévité, et de la qualité de vie du patient âgé. Les soignants et les aidants ont un rôle considérable à jouer en réunissant les conditions, au quotidien, d’un mode de vie plus sain. Même chez des personnes très âgées, une alimentation équilibrée et diversifiée 18 et la pratique de l’exercice physique -ou d’une activité physique adaptée- permettent d’entretenir voire de développer le capital mobilité22. La pratique de l’exercice est la meilleure des préventions pour un vieillissement en bonne santé et un maintien de la mobilité Adobe Stock. L’encouragement à l’exercice physique Les études se multiplient -et nous ne pourrons pas toutes les citer- pour préconiser la pratique de l’exercice non seulement comme la base du maintien de la mobilité et de l’autonomie du patient âgé, y compris chez le patient dément23, mais comme la première des préventions pour un vieillissement en bonne santé. Si le Plan National Nutrition Santé PNNS et les recommandations internationales préconisent 30 minutes d’activités physiques modérées par semaine à l’âge adulte, les dernières études ouvrent des pistes plus précises exercices de force et de résistance, HITT High Intensity Interval Training adapté à l’âge et à l’état de santé, permettent de maintenir la santé musculaire et osseuse, de réduire les taux de chute et la mortalité, de lutter contre la maladie cardiaque et métabolique mais aussi de freiner la déficience cognitive liée à l’âge. La pratique d’un exercice adapté permet de réduire tous ces facteurs de risque évoqués de perte de mobilité. Même en cas de maladie neurologique, dont la maladie de Parkinson, il existe des exercices adaptés qui vont préserver la santé musculaire et maintenir au maximum le capital mobilité. Préparer la personne à la situation de chute La peur de chuter, de ne pas se relever, d’avoir à passer de nombreuses heures sur le sol, la hantise d’une hospitalisation, d’un possible non-retour à domicile restreignent le souhait de mobilité chez la personne âgée. Une personne préparée réagira mieux en cas de chute. Expliquer à la personne que tout le monde peut chuter, quel que soit l’âge mais qu’apprendre à se relever peut permettre d’appeler les secours ou d’attendre l’arrivée de l’aidant ou du soignant. Se relever d’une chute en 4 mouvements Basculer du dos sur le côté en ramenant le bras opposé En position latérale, plier et ramener la jambe extérieure vers le haut Passer en position ventrale, agenouillé sur la jambe repliée, prendre appui sur les coudes et sur le genou Se mettre à 4 pattes, puis prendre appui, si possible sur un meuble pour s’aider à se relever. Témoignage L’encouragement à la mobilité, une affaire d’équipe Une des résidentes les plus jeunes dont j’ai eu à m’occuper, S., âgée de 62 ans, est entrée en EHPAD à la suite d’une impossibilité de vivre seule à domicile. En surpoids, elle ne se déplaçait plus qu’en fauteuil roulant. Fataliste, légèrement dépressive, elle s’apprêtait à vivre le restant de sa vie dépendante de son fauteuil. C’était sans compter sur le dynamisme de l’équipe soignante. Aides-soignants, Infirmiers, kinésithérapeute, ergothérapeute, psychologue ont conjugués leurs efforts. Lentement, sollicitée quotidiennement, Sylvie a commencé à se mettre debout pour quelques soins d’hygiène, pour se regarder dans le miroir de la salle de bains. Puis a esquissé quelques pas maladroits, douloureux au début puis de plus en plus enhardis. Les soignants n’ont jamais renoncé. Sylvie a retrouvé le sourire et au terme d’une rééducation longue peut dorénavant, avec l’aide de son rollator équipé d’un siège, se rendre au village. L’aide à la mobilité la marche, la meilleure des pratiques La marche est aujourd’hui documentée comme la meilleure forme d’exercice, praticable au grand air, la plus accessible, la mieux adaptable aux capacités de la personne aidée. Lutter contre l’inactivité ou la perte de mobilité en incitant la personne aidée à effectuer par elle-même, quand cela est possible, les tâches de la vie quotidienne. Ces tâches permettent de mobiliser la plupart des muscles du corps et entretiennent aussi la capacité cognitive-et notamment la mémoire de travail. Mobiliser la personne âgée en cas de perte de mobilité, l’aider à se lever de sa chaise ou de son fauteuil toutes les 2 heures et faire le tour de la pièce est déjà un début. Partager de petits exercices aérobiques l’aide d’un kinésithérapeute pourra être utile pour établir un programme d’exercice d’étirement et de mobilisation. Un parcours de marche pourra également être établi en fonction des capacités physiques et de l’endurance de la personne aidée. Ce parcours pourra être établi au domicile, tout comme à l’extérieur, lorsque le temps le permet. Prévoir de petits obstacles à contourner ou à enjamber permettra à la personne de travailler son équilibre. Lutter contre la peur La peur de la perte d’équilibre doit être anticipée. Donner le bras, proposer un appui sécurise et renforce la relation soignant-soigné, aidant-aidé et le plaisir d’être ensemble. Cet accompagnement permet aussi d’évaluer la marche de la personne accompagnée une marche à tout petits pas est une manifestation de la peur et de la perte de confiance. C’est également un signe prédictif du risque de chute, car la personne ne lève pas assez les pieds. Lutter contre cette tendance en donnant le bras et en incitant la personne à bien lever ses pieds permet donc de réduire le risque de perte d’équilibre et de chute. Pour accompagner la personne, il est recommandé de toujours se placer du côté le plus valide de la personne accompagnée. Proposer une aide matérielle, comme une canne ou une aide à la marche, sans dramatiser, peut aussi sécuriser, à terme, la personne aidée. L’accompagnement à la marche, en pratique Si la personne marche seule sur le côté préféré de la personne, bras en barre poser son bras à l’horizontal sous le bras de la personne à soutenir comme si notre bras formait une barre d’appui. Si la personne marche avec une canne sur le côté opposé à la canne, bras en barre Si la personne marche avec un cadre de marche ou un rollator rester derrière elle. Bon pied, bon œil » La santé et le confort du pied sont essentiels à la pratique régulière de la marche. Il est conseillé de marcher pieds nus dans la maison autant que de possible ; maintenir les ongles courts et avoir si besoin recours à des soins de pédicurie ; masser la voute plantaire, le pied, mobiliser les orteils, après la toilette ; penser à s’hydrater les pieds. Certaines crèmes seront indiquées, lors de la toilette, pour l’hydratation du corps, sans oublier les pieds Ex TENA Body Lotion ProSkin Le pied de la personne diabétique doit faire l’objet d’un examen quotidien. En perdant de la sensibilité, la personne diabétique ne sent pas la blessure qui peut dégénérer en plaie chronique, empêcher le chaussage et entraver la marche. Des chaussures inadaptées peuvent suffire à décourager une personne âgée à marcher. La personne doit opter pour des chaussures confortables, adaptée aux déformations éventuelles de ses pieds ; la chaussure doit être suffisamment large pour permettre aux orteils de bouger ; de préférence, l’ouverture sera totale pour introduire facilement le pied ; les scratchs seront préférés aux lacets, la chaussure doit bien maintenir le pied et le talon. Les talons ne doivent pas dépasser 4 cm de hauteur. L’accompagnement à la déambulation chez le patient dément La déambulation est une forme de mobilité qu’il faut savoir aussi accompagner chez le patient dément. L’aidant doit décrypter », accompagner et sécuriser la déambulation du patient dément Visuel Adobe Stock Décrypter la déambulation permet de détecter un inconfort ou un état pathologique le patient dément peut au travers de la déambulation manifester un inconfort physique vêtements trop serrés, envie d’aller aux toilettes, soif, constipation…, un inconfort psychologique incompréhension de la situation, absence de reconnaissance de nouvelles » personnes, nouveau protocole de prise en charge, modification dans sa routine… ou un état pathologique douleur, hyperthermie… Si ces déambulations doivent être surveillées, pour autant, il ne faut pas tenter de les contenir et d’empêcher cette marche. Respecter la déambulation du malade, c’est préserver sa part de liberté et de dignité. » Parfois aussi, le patient se refuse à bouger. L’aidant doit alors amener la personne à se mouvoir. Lui proposer un but, un dérivatif chercher une photo, apporter son aide pour ranger, venir chercher un verre d’eau… Quelques conseils pour une déambulation plus vivable et plus sécure Organiser un espace de déambulation sans obstacle Cacher » la porte de sortie avec un rideau Promener » régulièrement le malade à l’extérieur Remplacer l’envie de sortir par d’autres activités jeux, danse, gestes de la vie quotidienne Si la déambulation a lieu la nuit et entraine une inversion jour-nuit, il peut être intéressant au réveil nocturne de donner à manger, pour favoriser le retour au calme puis au lit. Renforcer ensuite l’activité physique dans la journée permettra de réduire la déambulation nocturne. Canne ou cadre de marche ? La canne Simple d’utilisation elle est souvent le premier accessoire des personnes en légère perte d’équilibre ; Préférer les cannes tripodes 3 pieds au sol beaucoup plus stables que la canne simple ; Une canne doit être réglée à la bonne hauteur la poignée tenue par la main doit être à peu près au niveau de la hanche ; Penser que le coude doit être fléchi à 20-30 degrés pour éviter des contractures musculaires du bras ; La canne doit toujours être placée du côté le plus valide. Le déambulateur Ce dispositif est une réelle clé pour maintenir l’autonomie pour la personne en difficulté, il est synonyme d’indépendance retrouvée ; Le déambulateur est plus rassurant que la canne et dès qu’un trouble de l’équilibre s’installe, il devient le partenaire indispensable pour continuer à marcher et sortir du domicile ; Quel cadre de marche choisir ? Pour les transferts assis-debout, opter pour un cadre de marche fixe, sans roue et plus stable, pour la marche, ce cadre nécessite de la force pour être soulevé et peut s’avérer difficile en cas d’utilisation sur de plus longues distances. Un déambulateur rollator sera alors préféré, si la personne est autonome et capable d’utiliser les freins. Dans ce cas, on préfèrera pour les sorties à l’extérieur, un 4 roues, souvent équipé d’un panier et d’un siège pour permettre une station assise de repos, pour une utilisation à l’intérieur, un 3 roues suffira, en cas de problème de faible force, un 2 roues, compromis entre cadre de marche et rollator classique, plus léger et plus maniable sera préféré. La mobilisation de la personne âgée Verticaliser une personne, même si elle ne se déplace pas est essentiel. Lui permettre de prendre appui sur ses 2 jambes, lorsque cela est possible, permet au corps de préserver une capacité respiratoire, aux muscles et aux articulations de travailler un peu. Sur le plan mental, les bénéfices aussi sont là chez la personne alitée, cette verticalisation permet de conserver une sensation et une image de son corps et de préserver son estime de soi. L’installation au fauteuil permet à la personne non seulement le changement de position, mais une reprise de contact, visuel, avec la vie, l’activité, son environnement et son entourage. Prendre le temps de s’installer à côté d’elle, permet de partager son intimité et, à sa hauteur, de lui rendre » toute sa dignité. Mobiliser contre l’escarre l’escarre est une plaie qui entraine une souffrance physique et morale, limite la mobilité et l’autonomie et retentit souvent et de manière sous-estimée sur la qualité de vie des patients. La mobilité joue un rôle clé dans la prévention de l’escarre -tout comme la nutrition et les soins de la peau-. L’objectif de la mobilisation et des changements de position reste la décharge des points d’appui afin de prévenir la survenue d’escarres tout en préservant le confort du patient. Bonnes pratiques de mobilisation du patient porteur d’escarre Ces changements doivent être programmés si la personne se trouve limitée dans sa capacité de changer et de contrôler la position de son corps au lit ou au fauteuil ; Ils doivent être réalisés toutes les 2 à 3 heures en fonction des capacités et de l’état du patient ; Chaque positionnement peut par exemple être photographié par un ergothérapeute et ensuite être affiché près du patient pour permettre aux aidants de positionner les patients de manière efficace et confortable ; Le rythme des changements de position doit être discuté avec l’aidant, en tenant compte des souhaits du patient et de son état. En conclusion marcher, se déplacer est un acte si naturel qu’il faut être immobilisé par la maladie ou par un accident de la vie pour comprendre à quel point c’est un besoin fondamental et vital. Le soignant et l’aidant doivent donc se mettre à la place » du patient ou de la personne aidée pour comprendre l’envie irrépressible de bouger, ce besoin de liberté et d’autonomie qui reste entier, en dépit du handicap. Nous, aidants naturels ou soignants professionnels, nous devons rendre aux personnes en perte de mobilité cette liberté de mouvements et cette joie de se déplacer. Nous devons trouver le moyen de rendre cette dignité attachée à l’Être debout » qui représente la liberté, la confiance et l’estime de soi. Si la marche est ralentie, si les pas sont moins assurés, s’il est besoin d’une aide à la marche, nous ne devons pas oublier que l’envie de mouvement et d’autonomie reste entière chez la plupart de nos proches et de nos patients. Fabienne Bail, Infirmière, Cadre de santé Ex-Responsable Pôle Soins EHPAD et Formatrice en soins infirmiers. Biblio Code de la Santé publique relatif à l’exercice professionnel Articles R 4311-5 The Principles and Practice of Nursing de 1994 Virginia Henderson, V. Traduction française La nature des soins infirmiers InterEditions, Paris, France, 1994 ISBN 9782729605032 HAS 2014 Le soutien des aidants non professionnels OMS Organisation mondiale de la Santé Actes officiels 1946 Motivation and Personality Abraham Maslow Harper & Brothers, 1954 Annals of Family Medicine September/October 2018 doi Social Isolation and Patient Experience in Older Adults Am J Epidemiol. November 16, 2018 doi Social isolation and mortality in US black and white men and women Health Psychology Dec 22, 2014 Chronic Illness and Loneliness in Older Adulthood The Role of Self-Protective Control Strategies. Le Vieillissement Mishara Professeur de Psychologie à l’Université du Quebec, Riedel Professeur de Psychologie à la South State University- Minnesota- Presses Universitaires de France World Congress on Osteoporosis, Osteoarthritis & Musculoskeletal Diseases WCO-IOF-ESCEO 2016 16-Apr-2016 The Future Prevalence of Sarcopenia in Europe Congrès EULAR Abstract N° OP0043 et Annals of Rheumatic Diseases via Eurekalert Nearly two-thirds of American osteoporotic hip fractures are seen in the extreme elderly » American Academy of Neurology 2012 How Fast You Walk and Your Grip in Middle Age May Predict Dementia, Stroke Read Study Neurology July 2014; DOI Motoric cognitive risk syndrome Multi-country prevalence and dementia risk JAMA 2011 January 5, 2011 DOI Gait Speed and Survival in Older Adults Gerontology 2017 DOI Foot Function, Foot Pain, and Falls in Older Adults The Framingham Foot Study Arthritis Care and Research 2017 DOI Identification of Clusters of Foot Pain Location in a Community Sample Alzheimer’s and Dementia August 12, 2019 DOI In Press Eurekalert AAAS 12-Aug-2019 Alzheimer’s disease destroys neurons that keep us awake SAD N°71 Aide à l’alimentation de la personne âgée BJU International 20 March 2018 DOI Sitting time, physical activity and the risk of lower urinary tract symptoms a cohort study Petits Frères des Pauvres Septembre 2019 Etude isolement et territoires des personnes âgées enseignements et préconisations J Am Med Dir Assoc. 2013 doi Fear of falling in patients with hip fractures prevalence and related psychological factors. Frontiers in Physiology 30 August 2019 DOI Comparable Rates of Integrated Myofibrillar Protein Synthesis Between Endurance-Trained Master Athletes and Untrained Older Individuals Journal of the American Geriatrics 24 January 2018 DOI Can Exercise Improve Cognitive Symptoms of Alzheimer’s Dementia? A Meta-Analysis Oct 21, 2020 Les protéines pourraient prédire avec précision l'âge d'une personneVous pensiez vieillir tout au long de votre vie ? C'est raté. En réalité, vous allez vieillir au cours de 3 étapes distinctes. C’est du moins ce qu’assurent les chercheurs de l’Université de Stanford qui ont publié leurs analyses dans la revue Nature y expliquent avoir analysé le plasma sanguin de personnes - soit 2 925 protéines plasmatiques exactement. Leur âge variait entre 18 et 95 ans. Or, d'après leurs recherches, les niveaux de ces protéines subissent de brusques changements, à la hausse ou à la baisse "En exploitant en profondeur le protéome plasmatique vieillissant, nous avons identifié des changements ondulants au cours de la vie humaine. Ces changements étaient le résultat de grappes de protéines se déplaçant selon des schémas distincts, aboutissant à l’émergence de trois vagues de vieillissement", écrivent les chercheurs.“Par ailleurs, bien que nous savions depuis longtemps que la mesure de certaines protéines dans le sang pouvait renseigner sur l’état de santé d’une personne, comme les lipoprotéines pour la santé cardiovasculaire, par exemple, on ne s'était pas rendus compte que les niveaux de tant de protéines différentes changeaient de façon marquée avec l’âge”, explique Tony Wyss-Coray, professeur de neurologie et de sciences neurologiques au Stanford Alzheimer’s Disease Research lui, ces changements des niveaux de protéine migrant des tissus de l’organisme vers le sang sont des marqueurs du vieillissement. Graphique montrant l’évolution du protéome et de plusieurs groupes de protéines clés Crédits Benoit Lehallier et al. 2019Un test sanguin capable de mesurer la manière dont vieillit une personneLes biologistes ont désormais la preuve que le vieillissement n’est pas un processus long et continu évoluant à la même vitesse tout au long de la vie grâce à la lecture de ces protéines, ils confirment que les trois changements majeurs dans la vie d'un humain s'opèrent à 34, 60 et 78 ans. Ces résultats soulignent en outre le lien entre le vieillissement et le sang, un rapport qui a été repéré dans des études étonnant encore - les scientifiques ont mis en place un système grâce auquel le mélange de 373 protéines sélectionnées dans le sang pourrait être utilisé pour prédire avec précision l'âge d'une personne, à trois ans découvertes soulèvent la possibilité, qu’un jour, il sera possible d'élaborer un test sanguin capable de mesurer comment vous vieillissez du moins, au niveau cellulaire.Vers des traitements efficaces pour lutter contre des maladies liées à l'âgeGrâce à cette découverte, les chercheurs ont été capables de déterminer l’âge d’individus avec une marge d’erreur de plus ou moins trois ans. Chez les personnes dont l’âge prévu était considérablement inférieur à leur âge réel, les résultats basés sur les protéines sanguines ont montré qu’ils étaient en remarquablement bonne santé pour leur résultats de cette nouvelle étude sont également précieux dans l’identification de traitements efficaces afin de contrer certaines maladies liées à l’âge, comme les accidents vasculaires cérébraux ou la maladie d’ peut également mener à davantage de recherches sur la façon dont nous vieillissons. Le but ? Comprendre ce qui nous fait vieillir pour mieux anticiper ses effets sur notre NewsletterRecevez encore plus d'infos santé en vous abonnant à la quotidienne de adresse mail est collectée par pour vous permettre de recevoir nos actualités. En savoir plus.

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